Étude sur la collaboration multisectorielle relative à la COVID-19 dans des contextes humanitaires
Overview
Résumé d’orientation
En 2022, le GSMS a lancé cette étude pour examiner la collaboration multisectorielle en matière de lutte contre la COVID-19 dans des contextes humanitaires, afin de comprendre plus précisément comment la collaboration multisectorielle s’est déployée pour faire face à la COVID-19. L’étude se concentre sur la collaboration multisectorielle axée sur les résultats sanitaires, ce qui comprend généralement le groupe sectoriel pour la santé, les partenaires du groupe et d’autres groupes sectoriels luttant contre la COVID-19. On entend par collaboration multisectorielle « des acteurs représentant deux ou plusieurs secteurs techniques, le plus souvent en phase avec les groupes sectoriels humanitaires ou les ministères concernés, qui travaillent de concert pour atteindre un objectif commun ».
La recherche pour cette étude s’est appuyée sur une enquête mondiale, sur six études de cas portant sur des pays et sur une analyse des documents secondaires. L’enquête mondiale en ligne a été diffusée dans 31 zones où le groupe sectoriel pour la santé est actuellement actif. Elle a été adressée par les coordonnateurs du groupe sectoriel pour la santé à des personnes en mesure de participer, et 222 réponses ont été reçues. Les études de cas dans les pays portaient sur la collaboration multisectorielle durant la riposte à la COVID-19, et se sont fondées sur un examen des documents secondaires et sur des entretiens avec 59 informateurs clés au total. Six études de cas ont été menées entre octobre 2022 et janvier 2023 au Burkina Faso, en République centrafricaine, en Iraq, au Mozambique, au Myanmar et au Soudan. La majorité des répondants faisaient partie du personnel du groupe sectoriel pour la santé et des partenaires du groupe, bien que des membres du personnel d’autres groupes sectoriels et organismes de coordination y aient également participé. Les personnes interrogées dans le cadre des études de cas dans les pays étaient plus diverses et comprenaient des personnes d’autres groupes sectoriels, d’organismes de coordination humanitaire, de responsables politiques et de donateurs.